Les expositions

Didier COTTIER

Son œuvre a été reconnue et couronnée par divers prix internationaux dont le "best in show Arward" - récompense suprême à la convention mondiale de Science fiction à Glasgow. L’un des principaux enjeux de son travail consiste à établir une véritable passerelle entre Art contemporain et Science Fiction. L’art de Didier est difficilement classable. À 48 ans, cet autodidacte entraîne dans une dimension « autre » de la matière. Du fantastique, auquel il emprunte les ambiances, à la science fiction, dont il intègre et réhabilite les images, ce montreur de mondes invite à voyager au cœur d’un choc, d’un chaos organique. Crédit Photo : © Yann Minh Ce chaos est un tissu de connaissances, de signes qui trouvent leur juste place dans un inventaire et une conjugaison extrême des matières recyclées, des formes et des couleurs. Il revêt l’aspect d’un monde vivant qui se nourrit de lui-même. Ses univers en apparence chaotiques entremêlent la substance la plus organique, celle des huîtres et de la nacre, et la luisante matité des vrilles et des antennes d’une technologie qui devrait nous être familière, mais qui sous ses doigts devient étrangement autre et subtilement non humaine. Ses tableaux en trois dimensions prennent sens à différents niveaux : globalement, en explosions fulgurantes ou en états réactifs – mais aussi dans des détails troublants où l’on entrevoit, sans en être sûr, des silhouettes, des expressions fugitives, des aliens familiers. Ses lumières, ses villes, ses êtres, ses technologies, ses architectures, figurent ou présument un « à côté », une faille temporelle édifiés avec rigueur dans la réflexion d’une époque ainsi que son histoire : la nôtre.


 Bert DOMEH

Bert Domeh est artiste, musicien, comédien… Un jour pas si ancien, il s’aperçut qu’en temps de confinement, l’art pouvait emprunter d’autres voies encore, celles de la plume et de l’encre de Chine, par exemple, et il se mit à inventer, à son tour, des mondes imaginaires. Et cela m’a donné envie de partager un fragment de cet imaginaire avec les lecteurs de Galaxies, qui pourront en voir et savoir plus sur le site des Ben’arts : https://www.lesbenarts.org/

La Convention de 1974

Au commencement était Jean-Pierre Fontana. Jean-Pierre Fontana créa le premier Congrès de science-fiction française, à Clermont-Ferrand en 1974. Il y eut des films, et dix mille participants, en comptant les femmes et les petits-enfants... Il y eut neuf soirs, et il y eut dix matins, et Jean-Pierre Fontana vit que cela était bon. Alors il dit "que ce congrès devienne la première Convention française de Science-fiction, et que chaque année les fidèles se retrouvent et renouvellent le pacte. Et ainsi fut fait...

En 61 panneaux (A4), dont 16 planches de photographies, Jean-Pierre Fontana, quarante neuf ans après et avecun enthousiasme toujours neuf, nous offre de plonger dans les souvenirs de ce premier acte devenu mythique.

A l'issue de la Convention, l'intégralité de cette exposition sera proposée à la vente aux enchères.